Le
département doit son nom au fleuve la Meuse qui le
traverse. Il coule sur 950 km, prenant sa source en Haute
Marne, traversant les départements de la Meuse, des
Ardennes, ainsi que la Belgique et les Pays Bas, où
il se jette dans la mer du Nord. Le Meuse met donc le département
au coeur d'un centre économique important de l'Europe.
Le
fleuve traverse le département de la Meuse du Sud
au nord-ouest, sur environ 230 km, baignant, entre autres,
la ville de Verdun.
L'agriculture
tient une place importante dans l'économie du département.
Elle repose sur les grandes cultures, la production de viande
bovine et la production laitière. La forêt, renommée pour
ses feuillus, est source de revenus importants pour les
communes.
Le
département fut fut l'un des lieux emblématiques
des combats de la Première Guerre mondiale, avec en particulier,
le souvenir de la bataille de Verdun.
Le
fleuve a occasionné la création de milieux
humides des "noues", bras morts de la Meuse) constituant
des réservoirs de biodiversité pour de nombreuses espèces
très sensibles..
Des
oiseaux comme le Courlis cendré, le Râle des genêts ou le
Tarier des prés (quasiment disparu)
sont rares de nos jours, mais on peut encore les croiser
dans la vallée de la Meuse.
Verdun
est une ville de 16 500 habitants, baignée par
la Meuse, sous-préfecture du département,
proche des frontières de la Belgique (40
km), de Luxembourg (50 km)
et de l'Allemagne (80 km). Verdun
s'inscrit de façon profonde dans l'histoire de
la France et restera à jamais un lieu de mémoire
attirant de nombreuses personnes, françaises et
étrangères, venant tenter de comprendre
ce qui s'est passé, et également garder en mémoire
les innombrables vies humaines sacrifiées durant cette
horrible Guerre. Souvenirs toujours dans la mémoire
collective, le président ukrainien Zelensky n'a
t-il pas récemment évoqué Verdun
pour nous rappeler que la barbarie de l'époque
est à nouveau à nos portes ?
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Vue de Verdun
À Verdun, les sillons de la mémoire (Vidéo
en français 6')
Bar-le-Duc
est la préfecture de la Meuse. Elle connut un grand
essor à la Renaissance, du temps où elle était
la résidence des ducs de Bar et de Lorraine. De ce passé
prestigieux reste un riche patrimoine architectural qui
lui ont permis d'être labellisée "Ville
d'art et d'histoire". La ville est entourée
de forêts, traversée par la rivière
l'Omain. Une importante voie de communacation passe par
la ville : le canal de la Marne au Rhin. La ville possède
un quartier haut dans lequel on trouve nombre de monuments,
dont Porte Romane et la Tour de l’Horloge. L'ancien château
médiéval a été remplacé par le Neuf
Castel, datant du XVIe siècle. De nos jours on peut y
voir les collections du Musée barrois.
Bar-le-Duc, ville de Lorraine (Vidéo
en français 13')
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La
ville de Commercy,
sous-Préfecture du département de la Meuse,
est connue pour deux choses : son biscuit fondant, la
Madeleine, immortalisée par Proust et son château
du XVIIIe siècle, dans lequel l'ex roi de Pologne,
Stanislas Lesczynski. Pour son patrimoine architectural,
artistique, gastronomique, historique et d'autres éléments
de la vie citoyenne, Commercy a été élue
au rang des "Plus beaux détours de France".
Le château a été bâti au XVIIIe
siècle sur les vestiges d'un ancien château
fort (voir ci-dessous château de Commercy). Office
du Tourisme
Marville
a profité, dans le passé, du rattachement
du comté de Bar à celui du Luxembourg. cettepériode
de rattachement fut appelée la période des
"Terres communes", qui assura à Marville
une position de neutralité la préservant
des guerres féodales. L'apogée de la ville
se situe aux XVIe et XVIIe siècles. Par succession,
Marville appartiendra à Charles Quint et fera partie
des Pays-Bas espagnols. De ces époques restent
quelques maisons et hôtels particuliers, de style
Renaissance espagnole. Par contre il ne reste que quelques
vestiges des fortifications et rien de la citadelle, qui
fut détruite en 1677 Site
du Festival
La
citadelle de Marville avant sa destruction en 1677
Vaucouleurs
est un village de 1 800 habitants. Sa Porte de France faisait
à la fois office de porte du château et de porte de la ville.
Edifiée initialement au XIIIe siècle, elle a été empruntée
par Jehanne d’Arc et son escorte le 23 février 1429, quittant
sans retour sa Lorraine natale.
Les
vestiges actuels datent d’une restauration réalisée sur les
restes de la muraille primitive. Les Tours Pagis est un ensemble
portant le nom de l’évêque à l’origine du projet.
Vers
1890- 1900, alors que Domrémy construit une basilique à la
Gloire de Jehanne, l’évêque de la Meuse décide aussi de faire
élever un monument national à la gloire de l’héroïne à Vaucouleurs.
Ce projet se voulait imposant, il fut onéreux, et ne put jamais
être terminé.
Près
de l’église qui domine Vaucouleurs, sur les lieux historiques
de la rencontre de Jeanne avec le sire Robert de Baudricourt,
gouverneur du roi, un gros tilleul impose sa silhouette au
cœur du patrimoine historique. on sait qu’il est très âgé,
dépassant largement le demi-millénaire. Il obtint le label
Arbre Remarquable de France.
Les
remparts et la tour dite des Anglais : Ensemble fortifié du
XIIe siècle. Les restes des remparts et la tour des Anglais
sont classés monument historique le 14 novembre 1979.
Le château de Gombervaux : construit au XIVe siècle à
l’extérieur de la ville, il est classé monument historique
. La tour du roi : Edifice fortifié de la ville datant
du XIIIe siècle. Elle a été classée monument historique.
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C'est
en 1338 que Geoffroy de Nancy fait construire, à
Vaucouleurs, le château fort qui se trouve alors
à la frontière de la Lorraine, qui appartient
au Saint Empire Romain Germanique. 1760 marque la décadence
du château qui est donné en location à
des cultivateurs. En 1843 le château est vendu à
des propriétaires terriens qui l'utilisent comme
carrière de pierre. Des quatre tours d'angle rondes
et de la tour à base carrée surmontant l'entrée,
il ne reste que cette dernière, (sa façade),
accrochée un mur d'enceinte et au reste d'une tour
d'angle. Les douves sont toujours en eau. Gombervaux
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Le château a été bâti
au XVIIIe siècle sur les vestiges d'un ancien château
fort. Le propriétaire, le comte de Vaudémont cèdera
le château au duc de Lorraine, en 1723. Cette même
année, le roi Louis XV attribue la Lorraine et
le Barois à son beau-père, le roi Stanislas,
chassé de Pologne. Le roi Stanislas entretiendra
une véritable cour à Commercy. Voltaire
séjourna au château, avec la marquise du
Châtelet. A la mort de Stanislas, les duchés
de Lorraine et de Bar sont rattachés à la
France et le château est délaissé,
servant de lieu de garnison. Fin août 1944, le château
est victime d'un incendie. Racheté en 1957 par
la municipalité, le château est réhabilité
après 10 ans de travaux. De nos jours, il abrite
les services de la mairie, la bibliothèque municipale...
A
l'origine se trouvait une maison forte. Celle-ci étant
vétuste, le château fut construit à 300
mètres de cette ancienne demeure, à partir de
1599.
En
1611, le château n'est toujours pas terminé,
et en 1643, Montbras est inhabité, et déjà mutilé par les
méfaits de la guere. Au prix d'importants travaux,
les propriétaires s'y installent à nouveau à
la fin du XVIIe siècle. Charles-Gaspard de Sommyèvre (1677-1724)
ne s’y installera qu’à la fin du XVIIe siècle, au prix d’importants
travaux.
Après
1750, le château fut peu fréquenté. Il
sera vendu en 1837 à des agriculteurs, dans un état
passablement dégradé. Ee 1876, le château
est racheté par Francis de Chanteau qui va redonner
sa splendeur passée au château.
Le
château de forme carrée, présente quatre
corps de bâtiment flanqués d'une tour et entourant
une cour de plan carré. Les façades extérieures
possèdent un chemin de ronde, des mâchicoulis,
sur lesquels s'étale une frise de mascarons (têtes
d'indiens, têtes de "feuille"), des
meurtrières. Les tours bastionnées montrent
leurs canonnières.
Ces défenses, étant donné la date
de construction du château, ont une utilité
plus esthétique que défensive. Les façades
sur cour présentent un bel exemple de la Renaissance
française, avec des fenêtres doubles à
meneaux, des niches accueillant des statues allégoriques
mythologiques (au premier niveau) et
religieuses (au 2e niveau) Château
de Montbras