Nancy
est une ville de 106 000 habitants, préfecture
du département de la Meurthe-et-Moselle,
comprise entre deux rivères : la Moselle, à
l'Ouest, dont la ville est séparée par
la forêt
domaniale de Haye, et à l'Est par la rivière
Meurthe. La ville se situe à quelques kilomètres en
amont du point de confluence de ces deux rivières.
Trois
villes se situent au nord de Nancy : Metz
(56 km), Verdun
(135 km au nord-ouest) et Reims
(245 km au nord-est). Au sud, on trouve Vittel
(86 km), Epinal
(72 km) et Gérardmer
(106 km ). Sur l'axe Est/ouest
on trouve Strasbourg
(160 km à l'Est, 1h en TGV)
et Paris
(387 km à l'ouest, 1h50 en TGV).
La ville doit sa création, au XIe siècle, au
désir de Gérard 1er, duc de Lorraine de 1048
à 1070, de créer une étape entre Metz et Saint-Nicolas-de-Port.
Ce fut à l'origine un simple bourg fortifié,
sur l’emplacement de l’actuel quartier St-Epvre.
Pendant
la période Renaissance la Lorraine devient
un puissant duché, et Nancy
sa capitale.
Les
ducs vont favoriser l'art et l’installation d’artisans
et de commerçants qui vont participer au développement
de l’activité économique de la cité et à sa
renommée artistique.
C'est
sous le règne du duc Charles III (1543-1608)
que Nancy va connaître sa première transformation
notable par la création de la Ville Neuve au
style Renaissance, aux rues droites et parallèles,
à côté de la ville médiévale, protégée d’un rempart
bastionné. En 1572, on lui doit également la
fondation de la première université de Lorraine, où
l’on enseigne le Droit et la Médecine.
La
deuxième transformation notable de la ville
se situe au XVIIIe siècle, sous le règne
du roi Louis XV et la nomination de Stanislas
Leszczynski, gendre du roi, comme duc de Lorraine.
L'architecte Héré, en charge des travaux de réaménagement
de la cité (qui débutent
en 1752), va choisir l’esplanade séparant ville
neuve et médiévale pour édifier une
place royale, de style classique et rococo.
La
nouvelle place comporte un nouvel Hôtel de Ville,
bordé à l’est et à l’ouest par quatre pavillons de
même hauteur. Une chaussée mène vers l’arc de Triomphe
(qui porte aujourd'hui le nom d’Arc Héré) puis à la
place de la Carrière, destinée aux joutes. Celle-ci
voit ses façades entièrement rhabillées afin de créer
une unité architecturale.
A
l'opposé, faisant pendant à l’Hôtel
de Ville, se trouve le Palais du Gouvernement, siège
de l’autorité française sur la Lorraine, bordé d’un
jardin royal.
La
troisième place de l’ensemble est la place d’Alliance.
C’est un espace plus intimiste, bordé d’une couronne
d’arbres protégeant, en son centre, une fontaine célébrant
l’alliance de la France et de l’Autriche en 1756.
Les
trois places sont classées au patrimoine mondial de
l’humanité par l’UNESCO depuis 1983
L'Art
Nouveau va apparaître dans la période
que l'on appelle "la Belle Époque"
(et qui ne le fut pas pour tout le monde 1890–1914).
Nancy va jouer le rôle de capitale de l'Art
Nouveau en France. La ville bénéficie
alors de l'apport des lorrains annexés qui passèrent
en Lorraine française pour ne pas vivre sous
la domination allemande (1870),
ainsi que de celle des alsaciens.
De
nos jours, Nancy bénéfici toujours d'une
économie dynamique, avec une technopole
située à Vandoeuvre-les-Nancy, des sièges
régionaux de grandes banques, une université
réputée, l'université
de Lorraine,
A
voir dans les environs/to
be seen in the surroundings :
CHU
Centre Hospitalier Universitaire de Nancy - Classé n° 6
en France par Le Point (voir sur Le Point, le classement
par pathologie) - Voir la carte
de France des 50 meilleurs hôpitaux du classement "Le
Point". L'établissement a été classé parmi les meilleurs
pour 43 pathologies. Information du public : - Lutte contre
les infections : ****
Grand
Nancy
Site de la communauté de la Communauté urbaine du
Grand Nancy
Macarons
de Nancy
La célèbre maison des soeurs Macaronn spécilaisée
dans la confiserie Lorraine. Seuls dépositaires du fameux
secret de la recette des Sœurs Macarons, vieille de plus
de 200 ans. On ne passe pas par Nancy sans passer par
la boutique !
Charles
le Témérraire, duc de Bourgogne,
possédait, en plus de ses terres de Bourgogne,
les Flandres. Il lui était impératif,
pour des raisons stratégiques de relier ses
territoires de Flandres (actuel Bénélux)
avec celui de la Bourgogne. Pour cela, il lui fallait
soit gagner des terres sur le roi de France, Louis
XI, soit conquérir la Lorraine.
La
puissance de Louis
XI lui interdisait de conquérir des terres
lui appartenant. Il se tourna donc vers la Lorraine.
A l'automne 1475, Charles le Téméraire
envahit la Lorraine. Après un mois de siège,
Nancy est prise le 24 novembre 1475. Le duc de Lorraine,
René
II se réfugie à Joinville, en
Champagne. Charles le Téméraire se
proclame duc de Lorraine. Les confdérés
suisses lui sont opposés, par crainte des
visées hégémonistes de Charles
le Téméraire, qui avait acquis la
haute Alsace.
Les
troupes de Charles le téméraies furent
battues le 2 mars et le 22 juin 1476. Le téméraire
y perdit son artillerie et la moitié de son
armée. A cette nouvelle, la lorraine se soulève.
Le 22 août 1476, René II, à
la tête d'une armée de 4 000 à
5 000 hommes, met le siège à Nancy
défendue par 2000 soldats, majoritairement
anglais.
Après
un mois et demi de siège, affamés,
les anglais obligent leur chef à capituler.
Le 7 octobre, la ville ouvre ses portes à
René II et les anglais la quittent le lendemain.
Ayant rassemblé ses forces, Charles le téméraire
met le siège devant Nancy le 22 octobre 1476.
La
ville est défendue ar 2 000 soldats. Contrairement
à l'avis de ses lieutenants, qui lui conseillent
de lever le siège pendant l'hiver, Charles
le Téméraire décide de continuer
le siège. Ses troupes son harcelées
par les lorrains, et l'hiver rigoureux démoralise
les troupes.
De
nombreuses désertions se produisent. La fédération
suisse autorise René II à engager
9 000 suisses qui seront financés avec l'argent
de Louis XI. A ces troupes se joigent 8 000 alsaciens.
Bénéficiant de ralliements, l'armée
de René II rassemble dix-neuf à vingt mille
hommes.
Charles
le Téméraire ne dispose plus que de
2 000 à 4 000 hommes. Malgré tout,
il décide de livrer bataille, apparemment
mal informé de l'importance de l'armée
qu'il doit affronter.
Un
détachement va l'attaquer de front, pour
donner le change mais le gros des troupes va l'attaquer
par le côté, créant la surprise.
Les bourguignons seront taillés en pièce,
Charles le téméraire sera tué
dans un endroit qui correspond à l'actuelle
place de la Croix de Bourgogne.
Devant
le numéro 30 de la Grand-Rue à Nancy, est inscrite,
sur les pavés, la date de 1477 indiquant l'emplacement
où le corps du Téméraire fut déposé avant qu'il
ne soit inhumé.
Trois
régiments se sont révolté à
Nancy, leur solde n'ayant pas été
payée (début août 1790). Les
officiers ont été emprisonné.
Le
18 août 1790, sur lettre de l'Assemblée et de La
Fayette, le marquis de Bouillé, gouverneur des Trois-Evêchés
à Metz, reçoit l'ordre de réprimer la révolte.
Deux
régiments sur les trois révoltés
se rendent. Les suisses de Châteauvieux résistent
et défendent la porte Stainville.
Le
lieutenant André Désilles tente de s'interposer,
pour éviter un bain de sang. Il sera tué
et deviendra un héros de la ville pour son
sacrifice au nom de la tolérance et de la paix.
La
porte Stainville prendra le nom du héros,
et deviendra la porte Désilles.
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Les peintures présentées
sont la propriété de leurs ayant-droits.
Il est nécessaire d'obtenir leur autorisation
pour toute utilisation commerciale. D'autre part, une
reproduction ne rend jamais parfaitement la qualité
et la réalité d'un tableau. Les présentations
qui vous sont faites ici ont aussi pour but de vous
donner l'envie d'aller les voir dans les musées,
les ateliers d'artistes et/ou
sur leur site Internet !
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L'église
paroissiale de la Ville Vieille, a été
fondée au XIIème siècle. Elle a été
entièrement reconstruite entre 1436 et 1451,
en style gothique.
Tombant
en ruine, l'église fut à nouveau démolie
en 1863 et fut terminée en 1871, rebâtie
en style néo-gothique. La flèche du clocher
s'élève à 87 mètres, la
voûte de la nef est haute de 24 mètres.
En
1874, l'église est élevée au
rang de basilique mineure par le pape Pie IX. L'église
reçut des dotations : de Napoléon III et de
l'Impératrice Eugénie qui offrirent des vitraux (Saint-Louis
et sainte-Eugénie), et de la part de l'Empereur François-Joseph,
qui offrit l'escalier monumental de l'église,
ainsi que des vitraux (lui et son épouse représentés
sous les traits de saint-François et de Sainte-Élisabeth).
L'intérieur
de la basilique est décoré de peintures
et de mosaïque, et la nef est lumineuse, éclairée
par 74 verrières et trois rosaces.
La
basilique est une réussite architecturale,
saluée par Viollet-Leduc, s'intégrand
parfaitement à l'ensemble architectural qui
l'entoure.
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Le
nom de ce parc vient de l'origine de sa destination.
Une pépinière fut en effet créée
à cet endroit, le long des remparts de la ville
(1765), de par la volonté de Stanislas, afin
d'élever des arbres destinés à
être plantés le long des routes de Lorraine. C'est
en 1965 que cet espace de 21 hectares sera aménagé
en parc public. De nos jours, on y trouve une roseraie,
de grandes pelouses, des parcours de santé,
des aires de jeu, un kiosque à musique, un
parc zoologique, un théâtre de marionnettes...
PhotosVue
du parc sur Google map
C'est
le duc de lorraine, René
II, le vainqueur de Charles le Téméraire,
qui fit édifier ce palais, à partir
de 1502.
Le
chantier se poursuivra sous le règne d'Antoine,
fils de René II, et ne sera achevé que
sous le règne de Charles
III .
Antoine
combattit à Pavie, fut frappé par le
faste architectural de la Renaissance italienne, et
il fréquenta, dans sa jeunesse le palais de
Blois qui lui inspira la porte de son propre palais,
ainsi que l'escalier extérieur, dans la cour.
Le
gothique de transition, ou encore "première
Renaisance" se marie avec les décors de
la Renaisance italienne, mariant ainsi décors
inspirés du Moyen-âge et de la Renaissance.
La
porterie ou "dessus de porte" du palais ducal,
inspirée par la porte du palais de Blois, avec
la statue équestre du duc Antoine de Lorraine (Jacques
Vauthier 1511-1512)
La
commanderie des Hospitaliers, ou commanderie St-Jean-du-Vieil-Aître
(du nom d'un ancien cimetière de l'ère
mérovingienne), fut commencée
entre 1130 et 1140, et terminée entre 1170
et 1180.
Elle
fut le quartier général de René
II, duc de Lorraine, lorsqu'il reconquit sa capitale,
en 1476.
Au
XVIIIe siècle se déroulait une foire
au pied de la tour, la foire St-Jean, ou "foire
aux cerises".
Pendant
la Révolution (1795),
la commanderie fut vendue.
En
1880, la commanderie appartint à un négociant
en vin qui la fit démolir, ne gardant que la
tour.
En1927,
la tour est inscrite à l'Inventaire Supplémentaire
des Monuments Historiques. En 1950, la ville de Nancy
devient propriétaire de la tour. C'est le plus
ancien édifice de Nancy. Visualisez
la tour sur Google map
Cette
porte, appélée à l'origine porte
des Bordes, en raisons des masures qui abritaient
les malades contagieux expulsés de nancy, fut
construite au milieu du XIVe siècle.
Elle
se situe au nord de la ville, dans la continuité
de ses remparts, et elle est la plus ancienne de Nancy.
C'est en 1463 que furent adjointes les deux tours
rondes qui sont accolées à sa tour carrée.
Leurs
murs ont 3 mètres d'épaisseur, ce qui
leur permit de résister aux assauts de Charles
le Téméraire en 1476 et 1477.
Dans
les tours, les cachots et salles fortes ont été
conservés et ont servi de prison jusqu'au milieu
du XIXe siècle, comme en témoignent
encore les graffitis que l'on peut voir sur les murs...
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